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Compétences Psycho-Sociales : Compétences pour la vie

L'OMS les définit comme la capacité d'une personne à maintenir un état de Bien-Être subjectif lui permettant de répondre de manière positive et efficace aux épreuves de la vie quotidienne.

Les compétences psycho-sociales sont essentielles pour naviguer dans les défis de la vie, qu'ils soient personnels, sociaux ou professionnels. Elles permettent d'acquérir des capacités durables pour mieux gérer les situations complexes.

Compétences Psycho-Sociales

Elles permettent de :

  • Comprendre et identifier ses émotions : Apprenez à reconnaître vos ressentis, à leur donner du sens et à ne plus vous laisser submerger.
  • Réguler et gérer son stress : Maîtrisez des techniques pratiques pour rester calme et serein, même dans des moments difficiles.
  • Communiquer de manière bienveillante : Développez des compétences relationnelles pour créer des interactions harmonieuses et renforcer la collaboration.
  • Être capable de résoudre des difficultés : Trouvez des solutions adaptées à vos problématiques grâce à des stratégies claires et méthodiques.
  • S'auto-évaluer et évoluer : Prenez du recul pour mieux comprendre vos forces, vos besoins et vos axes d'amélioration.
  • Prendre des décisions constructives : Apprenez à poser des choix éclairés qui respectent vos valeurs et vos objectifs.

Ces compétences s’intègrent progressivement et vous accompagnent tout au long de votre vie.

Psychologie Positive : Cultiver le bien-être et la motivation

Elle concerne l'étude scientifique des conditions et des processus contribuant à l'épanouissement et au fonctionnement optimal des individus, des groupes et des institutions.

On pourrait la nommer psychologie des ressources. Formalisée à la fin des années 1990 par Martin Seligman et Mihàly Csikzentmihàlyi, elle est un changement de paradigme : on ne s'attarde plus sur la pathologie des personnes mais plutôt sur leurs ressources pour ainsi contribuer à leur mieux-être.

Elle est également intégrative, en prenant en compte à la fois les limites, difficultés des individus et également leurs ressources.

Comment la mettre en pratique ?

  • Favoriser le bien-être : Redécouvrez les aspects satisfaisants de votre quotidien pour en tirer de la joie et de la satisfaction.
  • S'appuyer sur nos ressources : Identifiez nos talents, nos compétences et notre réseau pour avancer avec confiance.
  • Rechercher un fonctionnement optimal : Conjuguez santé mentale, épanouissement et performances personnelles pour atteindre un équilibre durable.
  • Renforcer la motivation grâce aux besoins fondamentaux (CAP) et la théorie de l'autodétermination.
    • Compétence : Développez des activités où vous vous sentez capable et valorisé.
    • Autonomie : Prenez des décisions alignées avec vos valeurs et votre vision.
    • Appartenance sociale : Entourez-vous de relations positives et enrichissantes.
  • Modifier les pensées limitantes : Transformez vos croyances en opportunités de croissance grâce à des stratégies fondées sur des recherches scientifiques.
  • Appliquer des techniques validées : Intégrez des pratiques comme la gratitude, la visualisation ou la pleine conscience pour ancrer ces changements dans votre quotidien.

« Elle repose sur cinq points qui forment l’acronyme « PERMA ». Le premier P renvoie à nos émotions positives, qui doivent être cultivées, développées et valorisées. Le E correspond à l’engagement envers les autres et le présent. C’est être complètement dans ce que l’on fait notamment lorsque nous échangeons avec quelqu’un. Le R ensuite, invite à tisser de bonnes relations avec les autres, à être bienveillant en quelque sorte. Le M nous questionne sur le moteur de nos vies : que voulons-nous vraiment ? Le A vise à la réalisation de nous-mêmes grâce à nos grands accomplissements tels que relever des défis, s’investir dans ce qui compte vraiment pour nous.» Martin Séligman

La psychologie positive n’est pas seulement une démarche personnelle, c’est aussi une voie vers des relations et des environnements plus équilibrés.

Elle n'est ni que psychologie ni que positive. Elle n'est pas une forme de pensée positive ou de positivisme. Contrairement à ce qui est souvent dit et écrit, la psychologie positive ne consiste pas à toujours tout «positiver », comme si nous étions dans le joyeux monde des bisounours ! Il s'agit encore moins de la « pensée positive » promue par des ouvrages populaires dénués de tout fondement scientifique. Loin du déni de la réalité, qui consiste à se raconter que tout va bien, elle fait le choix de chercher à savoir ce qui va bien chez la personne. Bien entendu, elle n’est pas là pour nous faire oublier les problèmes. L’accent est donc mis sur toutes nos ressources (valeurs, compétences, qualités,…). Bref, tout ce qui va permettre de transcender un blocage, un traumatisme, une situation compliquée.

Les limites de la psychologie positive.

Si le discours de la psychologie positive fait de plus en plus d’adeptes, certains chercheurs et auteurs, plus critiques, remettent en cause ses fondements. Tout d’abord, on reproche à cette discipline la fragilité de ses fondations et son manque de rigueur scientifique. On reproche par ailleurs à cette discipline de reposer sur un socle empirique et conceptuel très occidental, et plus spécifiquement nord-américain. Cette vision du bonheur ne correspond donc pas forcément à celle des autres cultures. En outre, l’idée que le bonheur s’apprend et se construit est sujet à controverse. Les circonstances de la vie, en effet, ont parfois un impact plus important sur notre santé mentale que nos activités intentionnelles : la pauvreté, la maladie ou encore l’échec n’émanent pas de notre seule responsabilité. Ainsi, la psychologie positive peut, chez certains d’entre nous, être à l’origine d’attentes impossibles à atteindre, et générer angoisse et culpabilité chez ceux qui, sujets à des sentiments douloureux, se sentiront anormaux car incapables d’être les propres créateurs de leur bonheur.

Communication NonViolente (CNV) : Transformer les relations

La Communication NonViolente est un processus, une démarche, une approche, une pratique. Elle nous aide à identifier nos besoins réciproques et nous encourage à utiliser un langage qui favorise l'élan du cœur et la coopération.

Selon Marshall Rosenberg, son fondateur, la Communication NonViolente est « le langage et les interactions qui renforcent notre aptitude à donner avec bienveillance et à inspirer aux autres le désir d'en faire autant » .

La technique de communication : Observation, Sentiment, Besoin, Demande (OSBD)

  • L'Observation : Que se passe-t-il, d'un point de vue neutre, objectif ?
  • Sentiment : Quand il se passe [observation], comment est-ce que je me sens ?
  • Besoin : Je me sens [sentiment] parce qu'au fond, j'ai besoin de quoi ?
  • Demande : Cette demande est formulée positivement, concrète, précise et ouverte.

Ses applications concrètes :

  • Se relier à soi et aux autres : Prenez conscience de ce que vous ressentez et de vos besoins pour interagir de manière authentique.
  • Clarifier les tensions : Identifiez les causes des conflits et des malentendus pour les désamorcer avec douceur.
  • Exprimer sans juger : Apprenez à formuler vos pensées et vos demandes de manière respectueuse, sans reproches ni critiques.
  • Faire des demandes claires : Demandez ce dont vous avez besoin avec clarté et ouverture, tout en acceptant la possibilité d'un «non».
  • Écouter avec empathie : Développez une écoute attentive pour mieux comprendre les autres et créer une véritable connexion émotionnelle.
  • Pratiquer l'auto-empathie : Prenez soin de vous en vous offrant un espace intérieur bienveillant pour accueillir vos émotions et vos besoins.
  • Favoriser la coopération et la résolution de conflits : Transformez les désaccords en opportunités de dialogue constructif et de solutions communes.

Ces approches, riches et complémentaires, s’intègrent dans mon travail pour vous offrir un accompagnement personnalisé et adapté à vos besoins.